Am 1. November demonstriert ein breites Bündnis um UNIA, SP und Grüne gegen die Ecopop-Initiative. Dabei lässt sich das Bündnis auf nationalistische, rassistische und vor allem kapitalistische Argumentation herunter. Dagegen demonstrieren wir am gleichen Tag mit einer Demo durch Bern! Antinational statt pseudosozial!
Antinational statt pseudosozial!
Wenn Migrant*innen für Klimaprobleme oder Überbevölkerung verantwortlich gemacht werden, hat das einen Namen: Rassismus. Einwanderung in die Schweiz zu begrenzen, um die Umwelt und Wirtschaft der Schweiz angeblich zu schützen, ist nationalistisch. Die Geburtenraten im globalen Süden von aussen steuern zu wollen, ist faschistoid und nichts als eine Scheinlösung.
Die Gründe für Umwelt- und Sozialkrisen liegen im kapitalistischen Wirtschaftssystem und nicht darin, dass die Weltbevölkerung zu gross wäre und deshalb die Ressourcen nicht für alle reichen könnten.
Rassismus und Nationalismus gehören längst zum Selbstverständnis jeglicher offiziellen Politik. Sie spalten die Lohnabhängigen und sind Schmiermittel des Kapitalismus. Dieser zwingt Lohnabhängige aller Welt, sich auf dem globalisierten Arbeitsmarkt zu konkurrenzieren und auf Schlachtfeldern zu bekriegen.
Auch Linke und Gewerkschaften argumentieren gegen Ecopop nur innerhalb der kapitalistischen Wirtschaft und nehmen die nationalen Grenzen als Selbstverständlichkeit hin. Innerhalb dieses Denkens kann sich nichts Grundlegendes an den Problemen dieser Welt ändern.
Durch die Gassen – gegen Nationalismus, Rassismus und Kapitalismus!
Besammlung: 1. November, 15 Uhr, Bundesplatz (Ecke Bärenplatz), Bern
Version francaise:
Ecopop : pour un non antinational à la place d’un non pseudo-social
Quand on désigne les immigré.e.s comme responsables des problèmes climatiques et de la pression démographique, cela porte un nom: le racisme. Limiter l’immigration en Suisse pour préserver l’environnement et l’économie helvétiques relève du nationalisme. Prétendre réguler le taux de natalité des pays du sud est une fausse solution et rappelle le colonialisme ou le fascisme.
Les raisons des crises sociales et écologiques se trouvent dans le fonctionnement du système économique capitaliste et non dans une prétendue réduction de notre „espace vital“ qui priverait la population suisse des ressources nécessaires à sa subsistance.
Racisme et nationalisme appartiennent à l’ADN de la politique suisse depuis les années 1930 au moins. Il s’agit de deux armes de division massive de la classe des travailleurs/-euses et qui contribuent à faire tourner le capitalisme. Celui-ci contraint les travailleurs/-euses à se concurrencer brutalement sur le marché du travail mondialisé.
Certains milieux de la gauche institutionnelle et des syndicats combattent Ecopop avec une argumentation ambigue qui fleure bon le patriotisme économique et le chauvinisme social. Ecopop serait nocive au bon développement de la place économique suisse. Une telle perspective empêche de comprendre les vrais enjeux liés à l’instrumentalisation politique des sentiments identitaires et du racisme: diviser, contrôler et brider les travailleurs/-euses pour faire du fric, toujours plus de fric!
Nos vies et notre dignité valent mieux que leurs profits. Toutes et tous dans la rue le 1er novembre, contre le nationalisme, le racisme et le capitalisme. Nous voterons toutes et tous avec nos pieds.
Manifestation: 1er novembre, 15h, Place fédérale (côté Bärenplatz), Berne